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Les soft skills, ces compétences devenues essentielles

Ces dernières années, on entend de plus en plus parler des soft skills. Mais que signifient-elles réellement et à quoi servent-elles ? Nous vous en disons plus !

Premièrement, mettons en avant l’évolution des compétences. Selon le dernier rapport du Forum Economique Mondial, les compétences demandées vont évoluer dans tous les emplois au cours des cinq prochaines années. La part des compétences de base qui changera d’ici 2025 est de 40 %. Les déficits de compétences continueront, eux, d’être importants.

Le rapport met en avant « la nécessité d’apprendre à apprendre et de se centrer sur le développement des compétences « Humaines » ». La résilience, la tolérance au stress et la flexibilité font par exemple leur apparition dans les compétences importantes des 5 prochaines années.

Soft skills/hard skills/mad skills

Il y a de quoi s’y perdre… Alors on vous éclaire.

Les soft skills et hard skills se complètent

Les soft skills sont aussi appelées compétences transversales, douces ou comportementales. Ce sont des compétences qui ne sont pas techniques. Elles peuvent se travailler, se développer en suivant par exemple un coaching. L’adaptabilité, la coopération, le leadership ou encore la gestion du stress sont des exemples de soft skills.

Elles sont transversales car elles sont utiles pour tous les professionnels, quel que soit le secteur d’activité dans lequel ils travaillent et le poste qu’ils occupent. Si l’on prend l’exemple d’un poste de développeur informatique, c’est un métier qui nécessite de posséder des compétences techniques précises. Néanmoins, des compétences comme l’esprit d’analyse, l’adaptabilité ou encore la communication et la coopération sont également essentielles au métier. Elles permettent aux professionnels de comprendre les besoins des utilisateurs, de faire face aux changements et de travailler de la meilleure manière avec les autres services de l’entreprise.

Les compétences douces concernent également tous les niveaux d’une organisation. Les salariés, comme les managers et la direction peuvent être coachés pour développer leurs compétences.

En second lieu, les hard skills sont des compétences techniques. Elles sont liées à un métier. Elles s’acquièrent notamment par la formation scolaire et l’expérience professionnelle. Prenons l’exemple d’un graphiste. Pour réaliser son métier, il doit savoir utiliser le traitement d’images ou encore concevoir des supports. Un comptable, lui, doit savoir suivre le traitement des factures, enregistrer les opérations comptables.

Les mad skills ou compétences folles

Enfin, les mad skills font référence aux compétences informelles, qui caractérisent une personne et en disent plus sur ses centres d’intérêts et sa personnalité. A l’origine, on les retrouve plutôt dans la vie personnelle mais elles peuvent en fait être aussi utiles en entreprise. Il peut s’agir d’être talentueux dans un sport, d’apporter son aide à une association ou de tenir un blog.

Soft skills : ne pas confondre avec la personnalité

Les soft skills peuvent parfois être confondues avec les traits de personnalité, qui sont pourtant deux notions différentes.

Les traits de personnalité représentent ce que l’on est en tant que personne. Il est possible d’ajuster certains traits de caractère. Notamment si l’on en identifie certains comme bénéfiques ou au contraire qui peuvent nous porter préjudice. Malgré tout, notre personnalité sera toujours liée à notre identité. Par exemple, être patient, curieux ou encore persévérant sont des traits propres à chaque individu.

Les soft skills sont des compétences dont le développement est accessible à tous, qu’importe nos traits de personnalité.

Les compétences douces : compétences clés

Pour le recrutement

Les compétences techniques ne sont plus les seules compétences à être examinées lors d’un processus de recrutement. Les entreprises sont de plus en plus à la recherche de compétences comportementales. D’ailleurs, selon une étude LinkedIn réalisée en 2019, on apprend que 92% des entreprises estiment que les soft skills sont tout aussi importantes que les hard skills.

L’adaptabilité est par exemple une compétence très recherchée pour faire face aux nombreux changements auxquels font face les organisations. Elles cherchent à recruter des profils agiles, capables de rebondir, de prendre des décisions et d’évoluer.

En tant que postulant, il est donc devenu important d’indiquer ses soft skills sur son CV et de les mettre en avant lors d’un entretien. Les compétences comportementales sont des atouts pour se démarquer, notamment lorsqu’on ne possède pas totalement les compétences techniques attendues. Elles montrent aussi que l’on pourra s’intégrer facilement à l’entreprise.

Pour faire face à la pénurie de talents

Miser sur l’acquisition de soft skills n’est pas valable que pour les candidats à un poste. Cela l’est aussi pour les organisations qui font face à des difficultés de recrutement. En effet, aujourd’hui, les attentes des candidats ont évolué, c’est notamment le cas pour les jeunes générations. Les candidats n’attendent plus une carrière toute tracée, ils veulent apprendre et pouvoir bénéficier de formations.

Selon une enquête récente d’Amazon et de Workplace Intelligence, 83 % des employés placent l’amélioration de leurs compétences en tête de leurs priorités pour l’année prochaine. Il est donc important pour les entreprises de proposer à leurs collaborateurs et futurs collaborateurs de se former, de développer leurs compétences en suivant un coaching.

Le coaching pour agir sur les compétences transversales

Une étude du Centre National De Coaching montre que 80% des entreprises estiment que les soft skills sont facteur de succès pour les organisations. On y apprend aussi que 72% des entreprises ayant choisi de proposer du coaching à leurs collaborateurs ont vu une amélioration des compétences de ces derniers.

Le coaching des soft skills peut répondre à différents besoins :

  • Acquérir de nouvelles compétences lors d’une prise de poste. Un professionnel qui évolue sur des missions managériales peut par exemple être coaché afin de développer son leadership.
  • Prendre du recul sur son poste de travail, répondre à certaines interrogations sur ses missions.
  • Faire face à des difficultés. Le coach est un réel soutien, il accompagne le coaché pour rebondir face aux problématiques rencontrées et pour relever les défis.
  • Le coaching permet aussi simplement de prendre pleinement possession de son poste actuel. Certains collaborateurs peuvent avoir besoin de développer leur adaptabilité, leur créativité ou encore de prendre confiance en eux.

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